La continuité écologique d’un cours d’eau est définie par la libre circulation de l’ensemble des organismes vivants et des sédiments (sables, particules fines…) sur la totalité du linéaire du cours d’eau.
En dépit des pollutions éventuelles, le cours d’eau est également fragilisé par les ouvrages hydrauliques tels que les seuils de moulin qui fragmentent son linéaire. Leur chute constitue un obstacle à la remontée des poissons migrateurs. Les saumons, truites de mer comme d’autres espèces dont le cycle de vie se répartit entre la mer et le fleuve ont aujourd’hui déserté l’Yères. Ces obstacles perturbent également l’état écologique en bloquant le transit des sédiments, en colmatant les zones de reproduction piscicole (frayères) et en augmentant artificiellement la température de l’eau.
Règle 6
Gérer les ouvrages hydrauliques en fonctionnement dans le lit mineur
Depuis 2006, l’article L.214-7 du code de l’environnement définit les critères de classement des cours d’eau au titre de la protection de l’eau et des milieux aquatiques. Un plan d’action en faveur de la restauration de la continuité écologique des cours d’eau a été engagé le 25 janvier 2010 afin de coordonner les politiques publiques et ainsi respecter les engagements européens intégrés dans le Grenelle de l’environnement.
L’Yères est classé en liste 1 et 2 par l’arrêté préfectoral du 4 décembre 2012 avec pour objectifs :
L’ASPRY accompagne les particuliers dans la réalisation de ces projets et notamment pour l’obtention des subventions auprès des divers organismes financeurs.
ouvrages sur l’Yères
sont des obstacles à la continuité écologique
sont prioritaires car situés sur le cours principal de l’Yères
obstacle piscicole : la buse de Criel-sur-Mer